Voyage professionnel en Turquie

Nous sommes à 7 jours de mon départ en Turquie, premier voyage professionnel, je pars le cœur lourd, le ventre noué, j’suis pas bien c’est pas la forme moralement. Ce voyage n’était absolument pas prévu, une opportunité qui s’est présentée, j’ai franchement hésité mais là pas le choix, faut que je fonce et tout mettre en œuvre pour trouver le tissus Atelier Jahan
Pourquoi la peur alors ? Car pour en arriver là ce fût tout une histoire….
En 2020 je me sens enfin prête et me lance dans un accompagnement d’un an qui doit aboutir à ma marque de hijab (ici ajouter le lien vers un article atelier jahan), rapidement je me retrouve confronté à ce que je nomme les freins du « débutant », je m’explique, autodidacte et passionné, dans mon esprit tout est clair je sais ce que je veux, les déplacements sont proscrits covid oblige, je me rabats donc sur mon ordi pour dénicher « the » fournisseur de tissus, qui je le rappel doit absolument répondre à ces critères :

• Certifié oeko-tex
• Utilisé des colorants qui respecte l’environnement
• Limiter mon emprunte carbone (je ne vais pas aller au bout du monde, je privilégie donc l’Europe)
• Être totalement en accord avec les droits humain off course !

Se fût le parcours du combattant et pour quel résultat…. Rien !
Rien ?! Enfin pas vraiment, comme dit l’adage : « ce n’est pas le but qui compte mais le chemin parcourue »
Et je vous assure que ce fût le cas, je l’ai vécu comme une école, celle de la résilience, de la détermination, j’ai découvert, j’ai échangé beaucoup et dans le monde, j’ai compris que le business est un monde féroce mais que de nombreuses issues sont possibles sans rien retirer à mes valeurs. Que les solutions quand on ne les trouve pas ont les crées tout simplement !
En même temps j’ai un emploi fixe, j’en ai besoin pour « subventionner » Atelier Jahan, aider mon foyer…. Réalité oblige, c’est un travail dans lequel je me suis engagé avec force, me privant de tout, sommeil, mauvaise alimentation, déni de mes émotions et mes besoins et j’en passe, parce que je suis comme ça et je donne beaucoup, beaucoup trop, j’ai dû arrêter, Burn out, ça me pendait au nez.

La peur de se lancer

Alors nous y voilà, nous sommes maintenant en 2021, cette opportunité de voyage pro est là, j’ai le choix et je choisi d’avancer, je saisi cette offre même si la PEUR me cristallise, la meilleure façon d’avancer c’est encore de l’accepter et d’aller de l’avant.
Le fait d’être passé par cette épreuve m’a permis de décrocher et je suis heureuse de ne pas poursuivre dans une voie qui n’était pas la mienne.
Le voyage ne fait que commencer, la suite de cette aventure dans le prochain article 😉